(Event) Un nouveau Continent

Lorsque la nouvelle tomba, des dizaines et des dizaines d'affiches se répandirent à travers le monde entier, des affiches demandant des dragons, des cheetas mais aussi des taupes pour partir à la découverte de cette nouvelle terre, des personnes prêtes à l'aventure, aux richesses, à la découverte, au savoir. Des personnes prêtes à embarquer en mer pour explorer ces territoires inexplorés. Des affiches, oui, qui attirèrent moult gens sur le bateau. L'on avait même Spyro à bord !

Ce fut ainsi un trajet qui dura ainsi quelques jours, ce qui n'était pas un temps énorme. Ce fut même un trajet tranquille : pas d'attaque en pleine mer, pas trop de maladies contractées vu les consignes de sécurité données, aucune mortelle, ce qui était une bonne chose. Ainsi, au bout de quelques jours, des formes commencèrent à se découper à l'horizon, des formes assez familières pour tous ceux qui avaient embarqué sur le bateau...

- Terre en vue ! hurla la taupe tout en haut du mât après avoir ajusté ses lunettes.

Les formes étaient des arbres, à lavant, et des triangle à l'arrière, des montagnes. Le vue, d'en haut, était magnifique. Ainsi, le message se répandit à travers tout le bateau par le jeu des résonances et des répétitions. Le message que le nouveau continent, que ces terres inexplorées n'étaient plus loin, qu'on allait bientôt arriver à destination...

Un nouveau continent?...

La nouvelle laissa Zaraek perplexe. Il attrapa maladroitement un parchemin qui contenait la carte du monde connu sur le bureau qui séparait les deux dragons, essayant de faire sens à ce qu'il venait d'entendre de son fidèle bras droit.

Oui. Voilà une occasion d'étendre le Néant bien plus loin que d'habitude. Des richesses et des pouvoirs de toute sortes doivent aussi se trouver sur ces terres inexplorées.

La voix calme mais grave venant du grand dragon qui se tenait devant le prophète faisant contraste avec l'état de l'armure qu'il portait, une cuirasse très ornementée mais qui était complètement éventrée au niveau du torse, là où se trouvait l'emblème d'Arthar, comme si elle venait d'un champ de bataille.
Elle était peu épaisse, il s'agissait sans doute d'une armure de parade et non d'une armure de combat. Ce dragon de terre possédait des écailles couleur olive bien plus dures que le frêle métal à la couleur vaguement dorée de ce qu'il restait de cette guenille...
Au moins restait-il dans le thème de la forteresse en ruine où se trouvaient les deux compères.

En effet. Je suppose que je vais devoir y aller seul là aussi...

C'est le cas. Je dois rester sur Garius pour le moment. Je vais m'assurer que nos équipements et archives de valeur soient en sécurité en votre absence et je prierai pour votre réussite.

Il ne laissait vraiment rien paraître de ses émotions, même si Zaraek pouvait deviner une certaine inquiétude dans ses mots.

N'ayez crainte Barshak, comme vous le savez j'ai une longueur d'avance sur le commun des dragons dans ce périple..et cette fois, je voyage léger. Si je reste sur mes gardes, rien ne m'arrivera.

Entendu, maître.






Le voyage en bateau se passa plutôt bien, le discret dragon sachant se faire petit et éviter les conflits. Il fallait bien garder son énergie pour la destination ou les éventuels problèmes en mer...
Qui n'eurent pas lieu. Tant mieux, se disait-il.

Lorsque l'annonce de la taupe se fit entendre, la relative tranquillité du bateau ne fût plus qu'un lointain souvenir, et l'on s'agitait en tout sens après plusieurs jours à attendre plus ou moins patiemment.



Mais le dragon rouge resta dans le bateau un moment, attendant que la plupart des dragons partent à toute vitesse vers les richesses qui n'attendent qu'eux pour être pillées. En effet, il n'était pas là pour ça, le fait d'être payé pour venir n'était qu'un (bienvenu) bonus.

Tandis que les autres dragons trottaient loin devant, il avançait tranquillement l'air de rien, attendant le moment où il serait tranquille pour ouvrir un portail dans la forêt, à l'abri des regards. Avec un peu de chance, il pourrait tomber sur des choses et endroits à l'écart que les autres dragons auront ratées, comme des ruines ou une grotte dissimulées dans la végétation...

Je fus soulagé lorsque la taupe cria que l'on approchait d'une terre, de notre objectif, de ce nouveau continent. Pourquoi ? Car le voyage ne fut pas mortel pour certains. Combien de fois avais-je vu de personnes mourir en pleine mer à cause d'une bête maladie ? Certes peu, vu mon âge et mon expérience avant tout terrestre et aérienne. Mais, surtout, combien d'histoires avais-je entendu sur cela ? Combien de personnes Warfanguiennes (ou venant d'autre part) étaient partit naviguer, explorer les océans avec un équipage pour voir que, lorsque cet équipage revenait, il revenait sans lui, "mort du scorbut" me disait-on lorsque je demandais. Nous eûmes des malades lors du trajet mais, par les Ancêtres, heureusement que ce ne fut aucunement important et que ces maladies partirent assez vite. Aujourd'hui, quelqu'un était cloué au lit mais un cheeta médecin s'occupait de lui et lui prodiguait des soins qui, à la fin de la journée, normalement, devrait le remettre sur pattes.

J'allais sur le devant du bateau, ainsi, lorsque j'entendis la nouvelle. Et la vue était magnifique. Plein d'arbres, des montagnes qui se dessinaient. J'avais hâte d'explorer cela. Toutefois, j'avais un petit goût amer dans la gueule. Quelque chose me manquait... Et, en réfléchissant...

Cynder...

Oui, c'est elle qui me manquait. J'aurais voulu qu'elle soit à côté de moi à ce moment-là, j'aurais voulu qu'elle soit à mes côtés lorsque l'exploration de ce lieu nouveau commencera. J'aurais aimé qu'elle soit là. J'aurais aimé qu'elle n'ait pas eu d'autres choses à faire, d'autres complications eet problèmes à régler.

Toutefois (et heureusement), je n'étais pas seul lors de cette aventure. Ainsi, une voix familière, derrière moi, fit :

- Eh ben ! C'est pas trop tôt !

Sparx vint juste devant moi et, me regardant droit dans les yeux, continua, me prenant au fur et à mesure la tête avec ses deux mains et augmentant son débit de parole petit à petit :

- Bon ! Tu penses qu'on aura quoi là-dedans ? Des golems ? Des goules ? Des monstres bizarres plein de verdure avec des dents ensanglantées et qui voudront me manger moi et moi seul ? Des prophéties disant qu'une libellule jaune viendra les sauver ? Tu penses qu'on découvrira le secret sur la vie, la mort, l'univers, et caetera et le tout en 42 minutes ou secondes top chrono ? Allez ! On lance les paris ! Je mise tout sur la prophétie de la libellule sauveuse !

Lorsqu'il lança le pari, il me lâcha et se retourna, presque sérieux, regardant notre nouvelle destination. Face à cela, je ne pus m'empêcher de lâcher un rire.

- Quoi ? Non ! Tu n'auras pas la prophétie, cette fois ! Laisse aussi les autres s'amuser aussi !

Je n'étais pas seul, en effet. Il y avait Sparx avec moi mais il y avait aussi quelqu'un d'autre pour m'accompagner.

- Et toi, Nira, fis-je ainsi à son intention, qu'est-ce que tu penses que l'on va trouver ?

- Rhoooo mais ! Je te l'ai dit ! Un prophétie disant qu'une libellule jaune va tous les sauver !

Quand Nira entendit qu'il y avait terre, elle courut sur le pont pour voir le nouveau continent. Elle était tellement contente de pouvoir explorer une nouvelle terre. Être sur un bateau et être complètement entourer d'eau à perte de vue fut une nouvelle expérience pour elle. Elle n'avais pas eu le mal de mer, à par un mal de tête. Mais aussi, elle ne savait pas trop quoi faire en attendant qu'ils arrivent. Elle avait pu participer à ce voyage grâce à Spyro. Elle l'aperçut avec Sparx. Elle s'approcha d'eux et pu entendre Sparx, qui tenait le visage de Spyro parler de ce qu'ils pouvaient trouver sur ce nouveau continent.

Des prophéties disant qu'une libellule jaune viendra les sauver ? Tu penses qu'on découvrira le secret sur la vie, la mort, l'univers, et caetera et le tout en 42 minutes ou secondes top chrono ? Allez ! On lance les paris ! Je mise tout sur la prophétie de la libellule sauveuse !

Sparx lâcha Spyro et se retourna l'air sérieux, pour Nira. Elle ne pu s'empêcher de sourire et presque rire. Le dragon violet lâcha un rire aussi. Sparx réagit :

Quoi ? Non ! Tu n'auras pas la prophétie, cette fois ! Laisse aussi les autres s'amuser aussi !

Spyro ne lui répondit pas.

 Et toi, Nira qu'est-ce que tu penses que l'on va trouver ?

Rhoooo mais ! Je te l'ai dit ! Un prophétie disant qu'une libellule jaune va tous les sauver !

Hum…. Peut être d'autres dragons ? Différents ? Hum... D'autres civilisations ?

Elle avait hésité sur le mot "civilisations''. Elle rajoute en regardant Sparx, en souriant :

 Mais une prophétie sur une libellule jaune qui va tous nous sauver serait marrant !

Même si elle ne pas du tout comment Sparx pourrait faire.

Dés que le bateau accosta, tout le monde descendit. Certains étaient excités comme des puces, d'autres étaient un peu plus distants, ils avaient peur de ce qu'il pouvait se trouvait sur leur chemin, ils avaient peur de ce qu'ils pouvaient découvrir.

Et certains, au contraire... s'éloignèrent. Certains exploraient seuls, en effet. Et tous avaient leurs raisons. Certains, en effet, n'aimaient pas le travail d'équipe, d'autres ne voulaient pas partager aucune découverte ni gloire. Et d'autres, eux, avaient certaines choses en tête...

C'est ainsi que certains se perdirent dans la forêt, d'autres marchèrent des heures et des heures pour rien. Et c'est aussi ainsi que certains rencontrèrent l'étreinte froide de la Mort. Les risques du métier, comme on dit. Mais bon, cela restait tout de même tragique lorsque l'on sait que certains ne dire qu'au revoir à leurs amis et à leur famille... En effet, certains moururent écrasés, d'autres ne rendirent l'âme à cause de la faim... Mais certains croisèrent le Loacktar après s'être aventuré trop proche de la rivière de Laurtéra au mauvais endroit au mauvais moment. Les malheurs du Destin Cruel...

Puis, d'autres, après une certaine exploration des lieux, tombèrent sur d'immenses ruines d'une ancienne civilisation. Des ruines fascinantes par le fait qu'aucun bâtiment ne se soit effondré car ceux qui avaient construit ce lieu utilisèrent des techniques si perfectionnées que leur oeuvre survécu des millénaires. Des constructions, oui, qui firent rougir de jalousie les architectes venus explorer. Et des constructions, surtout, qui renfermaient un très grand savoir sur le passé...

Mais, pour accéder à cette Cité des Anciens, il fallait six longs jours de marche et deux jours en vol.

Et, durant ce temps, Zaraek eut le temps de planifier une ou deux choses...

Et Spyro, Sparx et Nira, quant à eux, eurent le temps de se rapprocher le temps du voyage...

Zaraek avait d'autres raisons d'attendre que tous les dragons sortent...
En effet, comme il l'avait prédit, Lucky faisait partie du voyage malgré le fait qu'il n'avait pas besoin d'embarquer à bord de ce bateau indigne de son rang. Le dragon de vent, fidèle à lui-même et malgré son immense fortune, était venu pour la récompense et l'éventuel pillage de la nouvelle zone...

C'est avec soulagement qu'il observa ce dernier partir en tête du cortège, bien évidemment incapable de ne pas faire son intéressant devant les autres. Il ferait presque de l'ombre à l'autre grosse vedette de ce voyage en groupe, Spyro le dragon légendaire de Warfang.
Le prophète ne pouvait rester indifférent face à la présence, même distante (Zaraek se tenait bien à l'écart de la foule), de cette prophétie qui s'est bel et bien réalisée. Ceci dit, la réaction du bien moins mythique dragon en le voyant au loin était plutôt négative, et il grimaça presque instinctivement en se remémorant tout ce qu'il avait lu à son propos avant d'aller à Warfang pour la première fois.

Spyro incarnait tout ce que Zaraek détestait: il était destiné à un grand avenir dès l'éclosion, fort, beau, intelligent tout à la fois. Et puissant! Malgré toute la puissance que Malefor dégage, le dragon maléfique n'a jamais su vaincre le jeune dragon. Il aurait même trouvé l'amour en accomplissant sa prophétie, dit-on.
Qu'a-t-il raté dans sa vie? Rien. RIEN! Je ne suis RIEN à côté de ce dragon! se dit-il en sifflant entre les crocs, ravagé intérieurement par l'envie et la haine à la fois.

Il reprit ses esprits un peu plus tard en repensant à son objectif premier, ouvrir des portails du Néant. Il ne savait pas vraiment si cela faisait une vraie différence de les ouvrir pour le monde de lumière au final, mais il n'avait plus que ça pour espérer changer les choses, ce pouvoir qui lui a coûté son ancienne vie et probablement une bonne partie de son espérance de vie. Et puis ça lui permettrait de revenir ici plus facilement, après tout.




Et c'est donc ainsi qu'il alla ouvrir des portails un peu partout.
Il tomba sur Lucky en essayant d'ouvrir son premier portail, mais celui-ci, déjà partiellement ouvert, lâcha une créature, certes bien plus petite que celle qui s'était fait la malle à Warfang, mais plus docile envers les instructions de Zaraek. Elle terrifia par son apparence si étrange et ses mouvements si difficiles à discerner les sous-fifres du cupide intrus qui se retrouva seul au combat contre le prophète du Néant.
Le noble dut se rendre à l'évidence, malgré son évident avantage au combat, il ne parvient pas à atteindre le dragon dans sa tenue noire ample mais légère qui utilisait sa magie pervertie pour l'empêcher d'approcher.
Il prit alors la fuite, ne voulant pas perdre son temps trop longtemps alors qu'il y avait moult richesses à piller ailleurs. Malheureusement pour Zaraek, la créature ne put rester à ses côtés bien longtemps et retourna dans le portail d'où elle venait.

Sans le savoir, tandis qu'il accomplissait son objectif en allant toujours plus loin, il s'approchait inexorablement de la Cité des Anciens, pour le meilleur ou pour le pire...

Durant le vol, j'aperçus, à un moment, des marais pas très loin. Et, intérieurement, je poussai un soupir. Flash et Nina me manquaient, mon ancienne vie, avant que je crache le feu pour la première fois, me manquait. Maintenant, tout le monde espérait tant de moi et j'avais peur de tous les décevoir, le stress était omniprésent en moi.

Mais, pour ces marais, je pense que celui qui en souffrait le plus était Sparx... Je pouvais le voir dans son regard plein de nostalgie. En effet, ça faisait longtemps, trop longtemps, qu'on avait pas vu nos parents. Surtout que Sparx, lui, était de ceux oubliés de la légende, de ceux que l'on pense inutile... alors que, sans lui, je ne sais même pas si j'aurais eu la force d'arriver jusqu'à Ignitus la première fois. D'autant plus que son courage était extraordinaire. On peut dire tout ce qu'on veut, qu'il est peureux, qu'il est couard... mais, merde! Ayez les couilles d'aller au devant du danger avec moi, ayez les couilles d'affronter toutes vos peur, quitte à en mourir, et, quand tout semble perdu, que la mort semble juste à côté, surtout lorsque l'on affronte des monstres et des dragons alors que lui n'est qu'une simple libellule, rester et continuer à blaguer. Entre lui et moi, je pense très sincèrement que c'est lui le plus courageux. Et dire que c'est à moi à qui l'on attribut tous les mérites alors que Sparx mérite tant à côté...

Ainsi, le trajet dura quelques jours. Puis, à un moment, nous étions à une demi-journée de marche d'une grande cité ancienne, de ruines réellement impressionnantes. Mais il fallait encore une demi-journée de marche. Ainsi, nous dûmes passer la nuit assez proche d'une forêt. Nous avions allumé un feu et nous nous réchauffions grâce à celui-ci. Sparx dormait déjà. Et Nira était en face de moi, de l'autre côté du feu.

- Alors ? Le voyage te plaît, pour le moment ? Demain, on va pouvoir explorer une cité, d'après ce que j'ai vu en vol, lui dis-je en allant me placer à côté d'elle.

Nira profitait souvent des pauses pour "visiter" un peu autour. Sans jamais trop s'éloigner, bien sûr. Après plusieurs jours sur un bateau où elle ne savait pas trop quoi faire, maintenant elle en profite.

Pendant un vol, elle avait cru remarquer que Spyro et Sparx semblaient triste - le mot nostalgie ne lui venait pas en tête. Mais elle décide de ne point poser de question - pour une fois - surtout qu'elle n'en est pas sûre.

Ils se posèrent près d'une forêt pour la nuit. Sparx s'endormit vite. Probablement à cause de la journée de vol - même si il vole tout le temps. Il s'était plaint souvent de ce qu'ils pouvaient rencontrer en chemin. Même si Nira est sûre qu'il était en même temps excité, dans le ton de sa voix.

Alors ? Le voyage te plaît, pour le moment ? Demain, on va pouvoir explorer une cité, d'après ce que j'ai vu en vol

Nira levant la tête vers lui, pendant qu'il se plaçait à côté d'elle. La jeune dragonne sourit :

Ho, oui ! Elle penche la tête sur le côté. Une cité ? Comme Warfang ?

Ouais. D'après ce que j'en ai vu, c'est en trop bon état de l'extérieur pour être des ruines, il y aura peut-être des rencontres amicales... enfin j'espère.

L’enthousiasme de Nira baissa en entendant le ''enfin j'espère''. Mais seulement un peu, car au fond elle garde espoir car il n'y a pas de raison pour que les habitants ne soit point amical.

La vigne commençait à être bien dense sur les ruines que constituaient cette fameuse Cité des Anciens tandis que certains mur avaient, dans leurs craquelures, de magnifiques fleurs qui ont poussé, des espèces rares sur le continent des dragon qui aurait emmené au paradis certains herboristes... et, ce, littéralement, puisqu'une ou deux de ces plantes contenaient en elle un poison mortel au toucher, traversant les écailles, passant à travers leurs rainures, pour pénétrer dans la chair et dans le sang, imposant sa dominance sur le corps pour que la victime, après que la plante l'ai anesthésié en la faisant rêver milles choses, finisse par mourir dans d'horribles souffrances car la douleur l'aura sortit de sa transe, la plongeant dans une mortelle folie qui, parfois, pouvait s'avérer terriblement meurtrière. Il n'était donc pas vraiment conseillé de cueillir certaines fleures à griffe nue si l'on ne voulait pas finir comme les précédentes descriptions.

Toutefois, certaines créatures pouvaient la cueillir sans problème et pouvaient même la manger. Telle que la forme sombre errant à travers les ombres et les bâtiments, montant les escaliers d'un pas lent mais certain, connaissant la cité par cœur. Cette créature, cousine du Loactark de par son aspect sortant de certains fonds marins mêlée à un corps bipède, avait une morsure empoisonnée, notamment grâce à la plante décrite plus haut. Ses yeux étaient petits et noir et des griffes tranchantes étaient à ses mains et ses pieds palmés tandis que sa peau aussi écailleuse et lisse que celle d'un poisson ou d'un serpent était d'un bleu foncé moucheté de tâches noires et parfois bleu claire (tirant vers le cyan), voire blanches, ces deux dernières étant phosphorescentes. Tout ceci sans compter sa taille, faisant une tête de plus qu'un dragon adulte moyen.

C'était comme une relique des anciens temps car, tandis qu'elle passait dans les ruines de l'ancien palais, sa main frôla un mur de façon triste et nostalgique car des dessins étaient gravés dessus. Des dessins d'êtres ressemblant à des dragons bipèdes et quadrupèdes, mais aussi et surtout des dessins de créatures lui ressemblant. Et la nyctalopie de la créature se révélait presque inutile lorsqu'elle touchait ces dessins car ceux-ci, grâce à ce contact, s'allumaient d'une faible lumière rouge écarlate comme le sang présent sur ses griffes, comme le sang frais qu'elle avait versé d'un cheeta à l'entrée du bâtiment et dont le corps sur une flaque rouge et tiède était totalement sanguinolent, surtout avec la grande ouverture se situant de sa gorge jusqu'au niveau de son estomac.

La créature, ainsi, s'arrêta à un moment donné et fit face contre le mur, contre un pan spécifique du dessin. Et un passage s'ouvrit devant elle. Elle s'y enfonça tandis que la porte magique, derrière elle, se ferma, relaissant l'entièreté du bâtiment dans les ténèbres complet.

Et, dans le même temps, laissant la totalité des ruine dans un momentané silence... jusqu'à, tout du moins, qu'elle aperçoive de nouveaux visiteurs aux intentions hostiles.

Toutefois, ce n'était pas la seule effrayante créature qui se baladait dans les environs, et il y en avait bien quelques autres...

Mais voilà que des dragons approchaient et allaient pénétrer dans la Cité des Anciens à ce moment précis...

Zaraek s'approcha du lieu qui s'offrait à lui, curieux mais méfiant...
En effet, il avait ressenti un étrange pouvoir magique venant de ces lieux. Détail probablement mineur, un cadavre paraissait le saluer à l'entrée...Ouais, cet endroit était dangereux, et ce de manière assez évidente au vu de la taille de la blessure qui a vraisemblablement fauché la vie de la victime féline.

Le jeune prophète était plutôt de nature discrète (nature qu'il devait combattre ardemment pour ses ambitions, malheureusement), mais il était étranger à ces ruines, et il y avait quelqu'un (ou quelque chose) à l'intérieur, sans aucun doute. Le sang était frais...

Que faire? Ouvrir un portail ici était hors de question, car il serait repéré et ne pourrait plus s'y faufiler.
Y aller seul semblait être une bien mauvaise idée, Zaraek n'étant pas adepte de l'infiltration...

Il se résigna à attendre à proximité des ruines que quelqu'un se présente, après tout il y aurait bien des dragons qui seraient intéressés par les richesses qu'un tel lieu renferme.
Il était prêt à céder tout l'or qu'il trouverait, s'il pouvait obtenir du pouvoir en plus pour enfin arriver à ses fins. Mais il tenait quand même à rester en vie, pour l'instant...

Le dragon aux écailles rouges en profita pour faire le tour de la zone en périphérie des ruines, se familiarisant un peu plus avec le nouvel environnement où il se trouvait.

Je me souviens m'être très vite endormis après la petite discussion avec Nira. Ce qui me réveilla, par contre, était un rayon du soleil... ainsi que la voix de Sparx :

- Allez les enfants ! On s'lève ! Allez allez, la cité ne va pas s'explorer toute seule !

Puis nous repartîmes vite en vol. Le ciel était bleu et il n'y avait pas beaucoup de nuages. Et le soleil tapait, aussi, il faisait assez lourd pour être honnête. Tellement que Sparx ne volait pas mais restait accroché à mes cornes pour profiter de l'air frais produit par la vitesse en vol.

Puis, nous arrivâmes assez vite à la cité. Enfin, plutôt les ruines de cette cité que nous avions pu apercevoir de loin la veille. En effet, c'était vide et, surtout, plein de végétations de toute sorte. Les bâtiments étaient immenses, impressionnants... Et, surtout, ils étaient tous quasi-intact, ce qui était totalement fou. C'était du moins la première impression que tout cela me donnait. Peut-être que ces ruines étaient récentes, après tout. Et, au niveau ruine, j'en ai déjà exploré ! Le Temple était au même niveau de ruine qu'ici lorsque j'avais rencontré Ignitus. Sans parler du Freezer de Dante !

Puis, une question me vint à la tête : qu'est-ce qui habitait ces ruines ? Pourquoi ont-ils abandonné cette cité ? Que s'est-il passé ? Tout était si cyclopéen que je me sentais tout petit... Tout était si immense que je me sentais comme un véritable dragonnet explorant la première fois une maison... Tout cela me donnait comme un vertige... Je ne sais pas ce que ressentais Nira en ce moment car j'étais comme hypnotisé par ce que je voyais.

- Alors ? fit alors Sparx, ce qui me sortit en quelque sorte de ma transe. Qu'est-ce que ça fait de se sentir vraiment petit ?

- Bizarre...

- Bienvenu au club, mon grand.

Je regardais autour de moi et quelque chose me terrifia : un cadavre était "couché" sur l'un des escaliers. Et un cadavre encore chaud vu que ce n'était pas un squelette et que du sang coulait encore. C'était un dragon vert. Je m'approchai et le reconnu. C'était un des explorateur du groupe qui était avec nous dans le bateau. Il avait été brutalement égorgé, ici. Et, juste à côté, il y avait des empreintes de pas marqué avec le liquide écarlate. Des empreintes de pas qui m'étaient inconnu...

- Faites attention, il y a quelque chose qui doit sûrement rôder aux alentours... On ne se sépare pas, dis-je alors, me rapprochant de Nira.

- Oooooh, j'aime pas du tout ça ! se mit à râler Sparx ensuite.

Et, après qu'il ai dit cela, je tentai de lire les expressions du visage de Nira et de voir quelles étaient ses réactions face à tout cela avant de continuer à explorer, restant constamment sur mes gardes, restant constamment alerte à n'importe quel signe de danger potentiel.

Je dois vous l'avouer, à cet instant précis, j'avais peur.