Hello renarde. [PV Ellin]

Brrr...le marais... c'est sympas quand on y pense cet endroit, ou du moins, ça pourrais l'être. Après, quand il fait trop chaud, le soleil est caché par les arbres, il règne toujours une chaleur plutôt agréable, les insectes ne sont pas vraiment dérangeants, les créatures qui y vivent sont généralement sympathiques, même si certaines un peu plus vieilles que les autres passent leur temps à saouler les passants avec des histoires barbantes de guerriers des temps anciens, de monstres venus des profondeurs de la terre, ou de gâteaux à la cannelle et au citron. Rien de bien réel...Après tout, qui aurait l'idée de mélanger de la cannelle et du citron ?

Néanmoins, la raison pour laquelle je n'aime pas cet endroit, c'est parce que la plupart du temps, c'est TROP sympathique. Les femelles ont les cuisses tellement serrées qu'on se demandent comment elles font pour marcher, les criminels ne viennent pas ici car ce n'est pas un bon endroit où se planquer, la plupart des habitants font 10 à 110 centimètres de haut, et encore plus ne savaient pas se battre. Par bonheur, certains criminels sont des gros abrutis ! Et pour l'amour de dieux, ces abrutis sont forts !

Il y a deux jours, 3 criminels méga bourrins ont explosés la porte d'une maison de bourge ont défoncés la façade du père, de la mère, et ont peloter la fille, même si je suppose qu'ils ont fait plus que ça. Ils ont piquer pas mal d'argent, et se sont tirés, l'air de rien, avant de quitter Warfang sans pression, l'air de rien. Ces mecs sont des génies !! Faire un coup pareil, sous le nez de tous, l'air de rien, et se tirer de la cité avant qu'ils aient eut le temps de lancer l'alerte, c'est digne d'un génie, et pourtant du niveau d'un gosse de 6 ans ! Ils ont dupés tout le monde !

Et maintenant, c'est moi qui vais faire un coup de génie. J'ai récupérer le contrat que les bourges ont mis sur leur tête, une jolie somme pour "laver leur honneur", rien à cirer de leur honneur ! J'arrive, je me fais les idiots, je ramène une preuve quelconque, je fais bonne impression, je me fais apprécier de papa et maman, et dans leur dos, je drague la fille, je la met dans mes conditions, passe à l'acte, et une fois mon affaire faite, elle ne dira rien pour son "honneur", et si possible, je m'en vais avec un peu d'argent. J'aurais le beurre, l'argent du beurre, et la fille du crémier, c'est parfait.

Trop confiant ? Moi ? Peut être, mais je ne pense pas avoir de mal à les vaincre. Selon le proprio, leur style est rustre, bourrin, ils n'ont rien d'intéressant dans leurs mouvements. Une bombe lumière, un croche patte, une lame des ténèbres dans la tête, et c'est la fin pour un. Ensuite, je bouge un peu en les fatiguant , ou alors ils fuient et je les traque. Mais dans tout les cas, même si je me prend quelque coups dans la face, le jeu va être intéressant, et ça changera de cette air de paix moisi qui règne constamment ici. Un peu d'action ne peut pas leur faire de mal à ces ramollos !

C'est pour cela que j'en suis là, à bondir d'arbre en arbre à la recherche des vilains. C'est ici la dernière fois qu'on les a vue, Comment on sait que ces informations sont fiables ? Je fais confiance à mon instinct, je sens que c'est ici qu'il va se passer quelque chose de marrant ! Comment je sais que mon instinct ne me trompe pas ? Car il ne me trompe jamais !

Sautant d'arbre en arbre, j'aperçois enfin quelque chose au loin : Un feu de camps. Ou du moins, le peu de fumée qui se dégageait d'un endroit en plein centre de la forêt me faisait penser que c'était un feu de camps. A cette heure-ci, ils doivent s'être réveillés et avoir quitter le campement. Je fonce jusqu'à cette fumée blanchâtre pour trouve un feu de camps écrasé, quelque piquets, des traces de patte.Ces types sont des véritables balises vivantes, on peut les suivre à la trace sur des dizaines de centaines de kilomètres. Les traces de pas de dragon, qui ne sont pas si fréquentes dans les marais, et qui sont préservées par la vase et la boue. De plus, aujourd'hui, le temps est sec, leurs traces faites au matin dans la boue humidifiée par la rosée n'avais pas pus être modifiée dans sa forme. Ensuite, il y a les odeurs. Il y a des odeurs de dragons, des relents de petit déjeuné, des odeurs de cadavre camouflées par l'odeur des plantes ambiantes.

Mon odorat est mon matériel de traque, je l'ai entraîné durant des années à sentir chaque odeurs, parfois datant de plusieurs heures, voir un jour. Néanmoins, cela présente des désavantage, notamment lorsque je me prend un coup dans ce dernier. L'odeur du sang me fais perdre la tête, elle me donne des envies de combattre, de forcer mes limites, de me faire défoncer, mais de défoncer mon adversaire. Les odeurs arrivent souvent à me charmer, un parfum doux et enivrant suffit souvent à faire mon bonheur chez une femelle, ou alors un parfum viril et puissant chez un mâle me ferait tomber dans ses bras, et quand je sens l'odeur d'une personne préparée, c'est ma journée. Mais les odeurs putrides, elles, me feraient limite m'évanouir, heureusement que ici les mauvaises odeurs sont assez peu présentes dans ce marais là.

Je suis les odeurs de dragon à travers la forêt, y allant limite en fermant les yeux, les gardant entrouverts juste dans le but de trouver ces dragons sans me prendre les arbres en pleine face. Je me dirige droit sur eux, je le sais, je le sens de loin comme de près, ils sont là, dans ce marais et se dirigent vers le nord. Mais rapidement, une autre odeur viens se mêler à celle des dragons. Une...une....une odeur de femelle...une louve ? Une renarde ?...L'odeur est alléchante. Je me déplace vers cette odeur, une petite rencontre pourrait être intéressante, surtout si il s'agit de ces espèces intelligentes. Je me suis toujours interroger sur ce genre d'évolution. Il y a deux sortes de renards, les animaux et les intelligents, comme ce phénomène s'est produit avec plusieurs espèces d'animaux. Ensuite, il y a ceux comme moi qui ont évolués de façon à être anthropomorphes, je marche sur deux pattes quand je le veux et peux même me passer des vêtements, alors que beaucoup d'autres dragons sont quadrupèdes.

Je finis par trouver la source de cette douce odeur féminine : une renarde. Elle est plutôt mignonne, et semble seule... Il y a éventuellement un coup à jouer. Le plaisir, ça se prépare. Je m'approche discrètement d'elle en souriant,l'observant un petit moment avant de lui dire :

-On trouve de belles choses dans le marais apparemment.

Je souris et me met face à face à elle, la regardant dans les yeux, même si mon regard a du mal à ne pas se porter sur ses formes :

-Dites moi ma belle, que faites vous ici alors qu'une bande de criminels se ballade dans le marais ?

Si les choses tournent bien, je passerais en garde du corps, sinon, je trouverais bien un moyen de garder cette femelle sous la patte. Tout est une question de savoir faire. De plus , je peux lui faire une petite frayeur si ce n'est pas une guerrière, avec les menaces des barbares.

Humph. Je lui fais peur, ça se voit à son regard, je suis mal partie...ou alors...Mouai. Je sais comment je vais la jouer. Je l'observe reculer contre un arbre, effrayée, et je maintient mon regard un petit moment, avant de le détourner en ricanant.Je ne dois pas oublier quel est mon objectif principal : trouver ces brigands et les tuer...En vérité, la prime les veux morts ou vif, mais pourquoi faire vif quand on peut faire mort ? Il me suffira de trancher une tête ou un morceau de peau à ramener dans un sac, ou tout simplement ramener le butin, pour prouver que j'ai tuer ces types. Puis tuer des gens, c'est toujours plus marrant, surtout quand on voit la lueur du dernier espoir dans leur regard s'éteindre, avant qu'ils ne sombre dans un sommeil éternel.

Je me contente donc de lui sourire, me retournant, comme si notre petite entrevue n'était pas spéciale. Et ce cas là, elle se souviendra si on se revoit, que je ne lui voulais pas de mal. Cela, pour la mettre en confiance, et moi, dans tous les cas, j'aurais une femelle pour m'amuser, et des méchants à cogner, la belle vie ! Je prend une profonde inspiration, reniflant à nouveau l'odeur des vilains, tandis que mes yeux scrutaient le sol à la recherche de leurs empruntes. Je souris et me remis en chemin, marchant tranquillement, souriant, adressant un signe d'au revoir à cette renarde :

-Il risque d'il y avoir du sport dans le coin. Si j'étais toi, j'irais me mettre à l'abris.

Chaque action n'est jamais mal faite, tout est calculer, tout avantage est bon à prendre, toute parole n'est jamais en l'air, et rien que cette petite mise en garde peut la mettre en confiance, au cas où je la reverrais, mais je ne serais pas non plus genée par elle si jamais l'affrontement devie. Cela arrive souvent, car a partir du moment où j'en tuerais un, les deux autres chercheront soit à s'enfuir, soit à se jeter tout les deux sur moi, en même temps. Dans les deux cas, le combat ou la traque peuvent débordés sur les autres coins du marré. En volant notamment, il est même déjà arriver que des cracheurs de feu mettent le feu à une foret.

Je marche une ou deux petites heures dans le marais, suivant mon instinct, ainsi que les indices laissés par ces dragons. Au final, j'arrive enfin à un campement...Un énorme campement !! Une bonne dizaine de dragons...bon, ils n'ont pas l'air de combattants, mais plutôt de rustres idiots sans armures, sans armes, voire certains bourrés. On va rigoler, mais le nombre fait qu'il va tout de même me falloir un petit peu de tactique, trois dragons sur la face, ça va encore, une dizaine, je doute de ne pouvoir mettre plus que quelque coups dans la mêlée.

Je me couche donc dans les buissons. Il va être midi, ils vont prendre le déjeuné, ça sera parfait pour agir. Je n'ai pas de poison sur moi, mais je suppose qu'un petit mélange d'herbe pourrais les mettre mal. Je reste couché, attendant le bon moment pour m'infiltrer, prêt à passer à l'attaque.

Je reste caché dans les fourrés, en attendant le moment propice à une attaque, je n'aime pas du tout attendre, mais les choses commencent à prendre long, mais je n'ai pas encore vue la moindre feinte, leurs rondes sont assez strictes, ils ne laissent pas assez de failles pour que je puisse entrer sans être vue, être recherché, ça rend parano, et eux, ils sont plus que paranos. Mes pattes commencent à s'engourdir, je suis posé dessus depuis dix bonnes minutes, elles sont tendus à craqués, je suis prêt à me propulser sur une dizaine de mètres, mes griffes sont plantées dans le sol, prêtes, elles, à arracher la terre sous mes pattes. L'oeil vif et l'odorat fin, je sens à nouveau cette odeur, cette femelle, ça fais toujours quelque chose qui passe mon esprit à l'ébullition. Néanmoins, il ne le reste pas longtemps, car cette renarde...Se pointe dans le camps ?! Elle n'a pas piger l'avertissement que je lui ai donner ??

-Bonjour messieurs, pardonnez moi de vous déranger mais je cherche quelqu'un pour m'accompagner dans mon voyage. Est-ce que l'un d'entre vous pourrait m'aider ?

Un dragon passe derrière elle, et lui attrape les pattes arrières en la soulevant au dessus du sol :
-Bien sûr qu'on va t'aider ma mignonne...

Un autre s'avança...c'était l'un des dragons que je cherchais, le leader du groupe, il se mit à caresser le ventre de la renarde du bout de la griffe, y dessinant une belle entaille, tu m'étonne qu'ils profitent, ils font deux fois sa taille, et dix fois son poids, même moi je suis plus petit et maigre qu'eux...Mais moi, je suis un guerrier...Elle a crée la faille.

-Je pense que nous pourrons la garder comme otage, pour nous débarrasser des minables de Warfang.

L'attention des gardes de la ronde est focalisée sur eux, je m’élance derrière eux, et plante mes griffes dans leurs gorge, usant de mes pattes avant avant de les tirés dans les buissons, leur œsophage percé ne leur laissant pas aspirer assez d'air pour crier, mais seulement pour emmètre un borborygme étranglé dans le sang. Plus que 8. Le leader du groupe commence à s'amuser à caresser les formes de la renarde pendant que l'assemblée s’esclaffe, prêt à faire ce que j'avais en tête tout à l'heure.

Je jette une balle de lumière en plein milieux du groupe, la faisant explosées entre eux dans une vague de lumière aveuglante. Je fonce entre le leader et la renarde, deux lames aux poignés, et, à peine leurs yeux capable de reprendre leur travail, je lève mes deux pattes droit dans le crâne des deux dragons, les tuant directement en perçant leur crânes jusqu'à leur cervelle : plus que 6...mais je n'ai plus l’élément de surprise....J’attrape la renarde dans mes pattes en souriant :

-On s'arrache !

D'un coup de patte, je m'élance dans le marais, portant la renarde dans mes pattes, prenant le plus de vitesse possible en battant des ailes à grande vitesse. J'entend les six nous suivre, leurs cris de haine et leurs battements d'ailes résonnent dans ma tête. Je me glisse dans les bosquets, la renarde toujours à la patte, pour le moment, il faut les semés. Dés que nous parvenons à leur échapper du regard , j'avertis la renarde :

-J’espère que t'as du souffle.

Je plonge avec elle dans un lac de vase, retenant mon souffle. C'est juste dégueulasse. C'est plus gluant que liquide, plus puant que de la boue, et plus collant que de l'argile, mais ça nous sert de planque. Ils passent au dessus de nous en pestiférant, avant de reprendre leur chemin dans le but de nous rattrappés. Quand mon souffle atteint son bout, je ressort en prenant une grande inspiration, avalant un peu de vase, et remonte sur la berge en aidant la renarde à se mettre dessus, crachant et essuyant le fluide écoeurant :

-Dis moi ma mignonne, qu'est-ce que tu n'as pas compris dans "si j'étais toi, j'irais me mettre à l'abris" ?